J'habite...

Découvrez les informations s’appliquant à votre famille

Sharenting : que partager sur les médias sociaux concernant votre enfant ?

Faites-vous aussi partie de ces fiers parents qui aiment partager des moments drôles ou moins drôles sur les médias sociaux ? La première fois que la prunelle de vos yeux a dit maman ou papa, la première œuvre d'art faite maison, le premier jour d'école de votre chérubin, vos superbes vacances... Tous ces moments atterrissent bien souvent sur les réseaux sociaux, mais qu’en est-il de la vie privée et de la sécurité de votre enfant ? Si vous vous posez la question, cet article qui aborde le sharenting est fait pour vous !

Le sharenting, une nouvelle tendance !

Le terme Sharentingest une contraction des mots share(partage) et parenting(être parent). Le principe du partage de ces moments de fierté sur les réseaux sociaux est très populaire de nos jours et donne un sentiment de satisfaction, surtout lorsque votre publication génère des commentaires agréables tels que « cool », « sympa », « bien joué » ou encore les fameux pouces bleus. Ces tapes virtuelles dans le dos vous confortent dans votre rôle de parent. Vous obtenez en quelque sorte la confirmation que vous, en tant que papa ou maman, êtes sur la bonne voie. A ce jour, les réseaux sociaux et les blogs remplacent les livres d’antan dédiés à l’éducation. De plus, vous pouvez ainsi rester en contact avec vos proches et partager vos joies et vos peines avec vos followers.

Les enfants ont leur mot à dire

Vous êtes-vous déjà demandé ce que votreenfant pense de tout cela ?  Votre enfant aime-t-il cette identité virtuelle que vous lui attribuez ou ce tatouage virtuel, comme on l’appelle parfois? Vient un âge, vers 5 à 6 ans, où votre progéniture doit pouvoir décider par elle-même de sa présence ou non sur les réseaux sociaux !

Peut-être que votre adolescent n’apprécie pas du tout l’idée de perdre son anonymat. Les images qui vous semblent innocentes sont peut-être embarrassantes ou gênantes du point de vue de votre enfant. Cela peut parfois conduire à du harcèlement à l'école ou à un changement de comportement par peur d'apparaître sur Facebook ou Instagram. N'oubliez jamais que les images publiées sur les réseaux sont souvent difficiles à supprimer totalement. Sans même vous en rendre compte, ce qui ne provoque peut-être pas de réaction aujourd'hui peut refaire surface plus tard et avoir un impact sur le parcours scolaire ou la carrière professionnelle de votre enfant.

Arrêter de partager ? Pas nécessairement ! Les médias sociaux font partie de la société actuelle et relient de nombreuses personnes. Il serait dommage de perdre cette dimension sociale. Soyez simplement un Sharent responsable et réfléchissez bien aux images que vous partagez.
Vous aimeriez partager une photo sur les réseaux avec vos proches, mais vous hésitez tout de même s’il s’agit de la bonne solution ? Pensez aux autres options qui s’offrent à vous : imprimez la photo, faites un album photo, offrez-là en cadeau… Il n’y a pas que les réseaux sociaux !

Partager en toute sécurité, par où commencer ?

Les droits de l'enfant, le droit à la vie privée et le droit à l'image sont là pour protéger votre progéniture. Tant qu’un enfant n'est pas capable de juger par lui-même, c'est votre responsabilité en tant que parent de le protéger.

Une bonne question à se poser en tant qu’adulte est la suivante : « Est-ce que j'aimerais qu'une telle photo de moi apparaisse sur Internet ? » Soyez très critique et ne cliquez jamais sur le bouton « partager » en cas de doute 😉.

Voici quelques conseils :

  • Ne partagez pas d'images de nudité. Soyons honnêtes ; les frimousses pleines de mousse de bain sont toujours amusantes à regarder, mais des personnes malveillantes abusent de ces images et les publient sur des sites web pédophiles, sans même qu’on s’en rende compte.
  • Laissez les adolescents décider s'ils veulent ou non voir une photo apparaître sur les médias sociaux. Respectez le veto de votre enfant !
  • Ne publiez pas de photos d’enfants qui ne sont pas les vôtres. Vous le faites malgré tout ? Veillez alors à ce qu’ils ne sont pas reconnaissables. Même pour le journal de l'école ou le club de sport, une autorisation parentale est désormais requise pour l'utilisation de ces images. Et vous, avez-vous l’autorisation des autres parents ? Comment réagiriez-vous si d'autres parents publiaient des photos où la prunelle de vos yeux ne se montre pas sous son meilleur jour ?
  • Pensez à l'avenir : votre enfant sera-t-il capable de rire de cette publication amusante de l'époque où il avait six ans et n’était pas encore capable de s’exprimer avec clarté, menant à quelques déclarations hilarantes ? Peut-être pas !
  • Vérifiez vos paramètres de confidentialité : votre photo est souvent publiée auprès d'un public beaucoup plus large que vous ne le pensez. Les vagues connaissances, collègues, amis d'amis... n'ont pas besoin de voir toutes vos publications. N'hésitez pas à sélectionner vos groupes sur Facebook : amis, tout le monde, juste moi ou personnalisé. Grâce à la fonction « personnalisé », vous pouvez créer vos propres listes pour ne sélectionner que certaines personnes. Instagram ne vous permet pas de créer des listes spécifiques, mais vous pouvez choisir d'avoir un profil privé. Vérifiez régulièrement vos paramètres. Mieux vaut prévenir que guérir.
  • Informez votre enfant du danger et de l'abus d'images sur le Web. Pensez à TikTok qui est en plein boum, où de plus en plus de jeunes publient des vidéos. Que ce soit Facebook, Tiktok, Instagram ou autre, toute votre vie ne doit pas forcément y figurer !
  • Il existe d'autres outils qui permettent de sauvegarder vos photos. Facebook n'est pas la seule plateforme à pouvoir conserver une ligne du temps. Pensez à d'autres services de cloud, comme Google Photos qui vous rappelle également des souvenirs d’il y a un an, deux ans… L'avantage de ces services est que vous seul avez accès à cet espace de stockage.​​​​​​​

Chers parents, postez, partagez et likez, mais soyez critiques et prudents !

Vous aimez les blogs et les réseaux sociaux ? Alors vous êtes au bon endroit chez Parentia. Jetez un coup d'œil sur Facebook et Instagram et profitez de nos nombreux conseils sur le blog Parentia !

Calculez le montant de votre Groeipakket en quelques étapes. Commencez par 1 enfant. Vous pourrez ajouter d'autres enfants par la suite.

Le Groeipakket est calculé sur la base de la date de naissance de votre enfant et de l'adresse à laquelle il habite.

Phase de vie
sujets

Poser une question en ligne

Remplissez notre formulaire et nous reviendrons vers vous au plus vite !